BULLETIN N°28

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Edito du Président : L’Église que j’aime.

Oui, nous avons vécu une extraordinaire année 2013, avec l’humble et courageuse décision de notre Pape Benoît XVI de démissionner après huit ans de pontificat pour laisser son poste de pilote de l’Église à un autre « en meilleure forme physique » que lui. Cela est exemplaire d’humilité.

Puis le Conclave nous a donné, sous le souffle de l’Esprit-Saint, « un Pape venu du bout du monde », un Pape d’Argentine. Ce Pape a pris le nom de François, en référence à François d’Assise, tout un programme…

Tout de suite, il a montré sa simplicité et, se présentant au peuple innombrable et fervent, rassemblé dans la nuit, place Saint-Pierre, il a pris un temps de silence, puis à sa demande, nous avons prié pour lui qui s’était incliné pour recevoir nos bénédictions. Il nous a rappelé qu’il est, au milieu de son peuple, évêque de Rome, certes, mais aussi de l’Église entière. Le lien a été tout de suite très fort entre lui et nous !

Ainsi, appelant non seulement son Église, mais aussi toutes les personnes de bonne volonté à se joindre à lui, il nous a fait prier dans le monde entier pour la Paix et une solution de paix négociée en Syrie, alors que les Etats-Unis et la France voulaient partir en guerre ajoutant une guerre à celle en cours. Et ces deux puissances ont finalement laissé leurs armes au vestiaire : audace du Saint Père, force de la prière !

En France, nous avons vu toute une mobilisation populaire massive, encouragée par nombre de nos évêques, envahir les rues de nos villes, à plusieurs reprises, pour la défense de la famille, famille-cellule de base de la société, et famille formée par un père et une mère.

Nous avons vu alors de nombreux et plus ou moins Jeunes, chrétiens des générations Jean-Paul II et Benoît XVI, assis ou debout sur les Champs-Elysées et dans les grandes artères de la capitale ou devant les bâtiments de la République dans tout le pays, manifester pacifiquement, le plus souvent en prière, en chantant ou en silence, mais sans peur, pour un meilleur avenir de notre société que celui proposé par la loi. Très vite ils ont été appelés les Veilleurs, comme la flamme de leurs petites bougies  dans la nuit; et désormais, leur exemple s’étend dans d’autres pays.

En été, il y eut les JMJ à Rio, avec cet immense rassemblement des Jeunes de toutes les Nations autour du Pape François et de leurs évêques. Le message du Pape a été fort : « Mouiller le maillot pour le Christ ! »

Oui, à cause de cela, j’aime l’Eglise qui est bien vivante. Elle nous propose plus qu’un idéal, la seule vie qui mérite la peine d’être vécue : vivre audacieusement en suivant le Christ, comme Saint François d’Assise et comme le Saint Père !

Oui, comme nous le proclamions à la Chandeleur, à l’Abbaye de Saint-Victor, aujourd’hui comme hier, pour nous comme pour Saint Lazare arrivant à Marseille avec les Saints de Provence, Christ est Lumière des Nations !

« N’ayons pas peur des ténèbres de ce Monde, avec le Christ Ressuscité, Premier de cordée ! »

BpeyBernard Pey, Président
et père de quatre enfants et grand père de quatre petits-fils.

 

Histoire du Pont d’Avignon : Construire un pont sur le Rhône en Avignon est œuvre périlleuse : le cours du Rhône sauvage était au Moyen-Âge, plus bas, plus large qu’à notre époque, laissant affleurer des bancs de sables mouvants et quantité d’îles fluctuantes, dont la plus grande est la Barthelasse. Ses flots aujourd’hui comme hier restent très rapides et très variables, chargés d’alluvions : son débit est de 1800m3/s à son embouchure, les dernières crues en 1994 sont allées jusqu’à 12000m3/s  malgré son aménagement par dix-huit barrages. Au Moyen-Âge, les ponts romains n’étaient plus que des souvenirs et on traversait le fleuve en bac. Quatre ponts sur le Rhône furent mis en chantier du XI au XIIIe s. : le premier, en 1090, à Lyon, à la Guillotière, le second en Avignon, de 1177-1185, le troisième à Vienne vers 1239, et le quatrième à Pont-Saint-Esprit, de 1265- à 1308 qui existe encore.

Le pont d’Avignon qui mesurait environ 900 m dans sa totalité était composé d’environ 21 piles en pierre supportant un tablier de bois, c’est le pont de Bénezet. Partiellement détruit par Louis VIII lors du siège d’Avignon, il fut reconstruit dès 1234-37 avec 22 arches de longueurs inégales, tout en pierre. En 1292, la tour Philippe-le-Bel fut érigée côté français. La pierre du pont d’Avignon provient d’ailleurs des carrières de Villeneuve (rive droite française) : c’est une molasse calcaire ou  » pierre jaune du Midi’’.  Une Œuvre de Pontifes religieux, puis de laïcs, était chargée par la cité d’Avignon de percevoir les péages et d’en assurer l’entretien. Ce pont va devenir indispensable à la cour pontificale qui s’installe en Avignon en 1309 pour presqu’un siècle. Il est pavé en 1377 pour empêcher les glissades et les chutes dans le Rhône. Plusieurs fois détruit et reconstruit, il fut définitivement abandonné en 1680 après une débâcle de glaces charriées par le Rhône ; et il n’en reste que quatre arches, côté provençal, sur le bras gauche du fleuve. Le troisième pilier est aménagé de deux chapelles: celle qui abrita les reliques de saint Bénezet à sa mort, c’est la seule part originelle du pont de Bénezet, et au-dessus, celle de saint Nicolas, bâtie en 1411 pour la confrérie des Nautoniers…

Légende de saint Bénezet : Conservée aux archives départementales du Vaucluse, on peut y lire que le  Petit Benoît, (Bénezet en provençal), né en 1165, gardait ses moutons à Burzet dans les monts d’Ardèche, quand une voix céleste lui ordonna d’aller construire un pont en Avignon. Personne ne le croyait, alors la première pierre qu’il posa qui « n’aurait pas pu être déplacée par trente hommes » fut son premier miracle. Menant une vie exemplaire, ralliant toutes les bonnes volontés à son projet, il parcourut la région, quêtant pour la construction et mourut en 1184, un an avant l’achèvement de son pont. Il fut sanctifié par la vox populi locale car il guérit de nombreux infirmes. En 1331, Jean XXII approuva la vénération des fidèles et fixa sa fête au 14 avril. Ses reliques, sauvées de bien des malheurs, sont aujourd’hui vénérées à la collégiale Saint-Didier d’Avignon  et à la cathédrale Notre-Dame-des-Doms. Saint Bénezet est l’un des saints patrons d’Avignon avec sainte Marthe, saint Ruf(us), saint Agricol, et Pierre de Luxembourg. Il est aussi le patron des ingénieurs.

Plusieurs chansons populaires parlent du pont au XVe siècle, mais la comptine, ’’Sur le pont d’Avignon’’ que nous connaissons tous, date de 1853 et a été popularisée par une opérette d’d’Adolphe Adam. En fait, on dansait plutôt sous ses arches et dans les guinguettes, sur l’île Barthelasse !

Le pont et les chapelles sont classés comme Monuments Historiques en 1840, et au Patrimoine Mondial de l’Unesco en 1995.

(Sources : programme de recherches pluridisciplinaires ANR PAVAGE (2010-2014), OT d’Avignon, site Structuræ, et livres anciens sur Google books, etc…)

  SOMMAIRE  BULLETIN N° 28

Couverture: Le Pont Saint Bénezet en Avignon et le Palais des Papes suivant un dessin de T. Allom, gravure de E. Brandard, 1840.

Édito du Président avec une note sur le pont d’Avignon et saint Bénézet

Compte-rendu du Pèlerinage de Provence à la Sainte-Baume pour Pentecôte 2013 :

  • Compte-rendu de la journée du Pèlerinage : « Au grand soleil de Marie-Madeleine».
  • Homélie de Mgr Dominique REY, évêque de Fréjus-Toulon.
  • Le mot du Président à l’issue de la Messe.
  • Conférence de notre adhérent Alain SERIEYX (large extrait): « Béthanie parmi nous, une ardente obligation… » et présentation du conférencier.
  • Revue de Presse.

Samedi 18 Janvier 2014, Assemblée Générale à l’Archevêché d’Avignon :
9 H 30 – Accueil café, puis Assemblée Générale : rapport moral, financier, renouvellement du Bureau et projets d’avenir.
11 Heures – Messe dans la chapelle de l’Archevêché par le Père Jean-Marie GÉRARD, Vicaire Général du Diocèse d’Avignon, voir son homélie.
Vers midi et demi, repas pris en commun sur place dans la Maison diocésaine – compte rendu.

Reprise de quelques points forts du Rapport moral :

  • Le 24 Juin 2013, fête de Saint Jean au Prieuré de Saint-Jean-de-Garguier, départ d’une de nos marches du Dimanche de Pentecôte vers la Sainte-Baume.
  • Le 22 Juillet 2013, solennité de Sainte Marie-Madeleine à la Grotte de la Sainte-Baume, avec Mgr Jean-Louis Bruguès, archiviste à la Bibliothèque Vaticane.
  • Le Dimanche 28 Juillet 2013, solennité de Sainte Marie-Madeleine à Saint-Maximin, deuxième cérémonie des « Sources de la Foi en Provence. »
  • Le 20 Octobre 2013, notre participation au Pèlerinage des Saintes-Maries-de-la-Mer : « L’évangile débarque en Provence », dernière étape des « Sources de la Foi en Provence » – Homélie de Mgr REY dans les arènes des Saintes-Maries-de-la-Mer.
  • Le Dimanche 20 Octobre 2013, notre participation à la Fête du PNR au château St-Pierre à Auriol.
  • Le 10 Novembre 2013, notre participation à la solennité de Saint Lazare avec Saint Léon le Grand.
  • Compte-rendu de notre « opération communication » sur Lyon et Paris, les 6 et 8 Février 2014.
  •  Le 15 Mars, deuxième anniversaire de la consécration du diocèse du Var à Saint Joseph au Bessillon et
  • le 19 Mars, fête de Saint Joseph au Bessillon et à N.D. de Grâces. Homélie de Mgr REY.
  • Nouvelle de Terre Sainte – source « Patriarcat Latin de Jérusalem »
  • Sainte Marthe à Roujan par notre adhérente Marie HUOT.
  • La Pietà de la Grotte par Jean ESTIENNE et Les 7 Vitraux de la Grotte oeuvre de l’artiste Pierre PETIT.
  • Courriers reçus : d’Ecclésiastiques et de Laïcs.
  • Appel à cotisation 2014.
  • Affiche du Pèlerinage de Provence les Dimanche 8 et Lundi 9 Juin 2014 et encarté : Bon de commande « Boutique ».

et encarté : Bon de commande « Boutique ».

 

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